Il faut mettre fin à l’influence étrangère de l’Iran au Canada

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Le 15 juin 2023

TORONTO – Fatigué par la tenue continue des événements de la Journée Al Quds à travers le pays, B’nai Brith Canada publie le quatrième volet de sa campagne vidéo exigeant que la ville de Toronto mette fin à ces festivals annuels de la haine. 

Inspirée à l’origine par l’ayatollah iranien Khomeini en 1979, la Journée Al Quds est devenue un événement intrinsèquement antisémite au cours duquel les militants célèbrent ouvertement les membres de groupes terroristes désignés et scandent des slogans génocidaires appelant à la destruction de l’État d’Israël, le seul État-nation juif au monde. B’nai Brith a lancé une pétition demandant à la ville de Toronto de suivre le précédent établi dans d’autres juridictions en interdisant la fête annuelle de la haine.

Le rassemblement de cette année a été marqué par un discours de Khaled Barakat, membre éminent du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), une entité terroriste désignée au Canada, et l’un des fondateurs de Masar Badil. Barakat a appelé à la libération de la Palestine, « du fleuve à la mer », un refrain qui est devenu un code pour appeler à la destruction de l’État d’Israël. Il a également réaffirmé les liens entre les événements de la journée Al Quds et le régime iranien. Barakat n’a pas seulement exprimé son mépris pour l’État juif, il a profité de sa participation à la journée Al Quds pour insulter le premier ministre canadien et prédire la fin imminente de la civilisation occidentale.

Les événements de la Journée d’Al Quds ne doivent plus être autorisés à se dérouler sans entrave, car ils sont représentatifs des efforts déployés par le régime iranien pour étendre son influence néfaste à travers le monde. 

En tant que pays comptant une importante diaspora iranienne et fier de son histoire en tant que leader en matière de respect des droits de la personne, le Canada est une cible naturelle des programmes iraniens d’ingérence à l’étranger. Le régime despotique de l’Iran est menacé par les nations qui promeuvent une éthique de liberté et de démocratie. 

Le gouvernement du Canada a récemment reconnu l’existence d’un problème d’ingérence étrangère dans nos institutions démocratiques. Si le Comité spécial chargé de cette question s’est jusqu’à présent concentré sur l’influence malveillante et l’ingérence de la République populaire de Chine, nous pensons que l’ingérence étrangère de la République islamique d’Iran ne doit pas être minimisée. 

« La volonté d’une dictature théocratique étrangère est effectivement mise en œuvre sur le sol canadien, » a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « C’est inacceptable. Le gouvernement a clairement indiqué qu’il ne tolérerait pas l’ingérence de la Chine dans notre pays, et la même préoccupation devrait être appliquée au régime iranien. »

« Année après année, la ville de Toronto a négligé de faire respecter l’État de droit lors des manifestations non autorisées de la journée Al Quds. La ville de Toronto devrait être solidaire du peuple iranien qui aspire à la liberté, plutôt que de rester à l’écart en regardant la propagande du régime iranien radicaliser les Canadiens. »