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20 décembre 2024
MONTRÉAL – Dans une grande victoire pour la communauté juive, le plaidoyer juridique de B’nai Brith Canada a conduit l’Association étudiante des cycles supérieurs de l’Université McGill (AÉCSUM) à résilier une série de motions discriminatoires adoptées dans les mois suivant les attaques terroristes brutales du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.
« Il est honteux que les associations étudiantes de McGill semblent incapables d’agir dans le meilleur intérêt de tous leurs membres à moins d’y être contraintes », a déclaré Henry Topas, directeur régional de B’nai Brith pour le Québec et les provinces de l’Atlantique. « Nous continuerons à travailler pour nous assurer que le campus de McGill demeure un lieu sécuritaire et accueillant pour tous les membres de sa communauté. »
B’nai Brith a soutenu un étudiant-plaignant qui a poursuivi en justice l’AÉCSUM en juin 2024 pour empêcher l’association de mettre en œuvre une série de motions adoptées par son conseil exécutif entre décembre 2023 et février 2024. Celles-ci ont été adoptées dans le but d’appuyer un référendum de l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM) – l’équivalent de l’AÉCSUM pour les étudiants de premier cycle – sur une soi-disant « Politique contre le génocide en Palestine ». Cette politique ne mentionnait pas, notamment, les attaques terroristes brutales du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.
L’AÉCSUM avait adopté les motions malgré que McGill ait déclaré que la politique de l’AÉUM était inconstitutionnelle. Dans une autre affaire juridique, B’nai Brith appuie un étudiant-plaignant de premier cycle dans ses efforts pour contester les résultats du référendum inconstitutionnel. Jusqu’à présent, l’étudiant-plaignant a réussi à obtenir une injonction interlocutoire empêchant temporairement le conseil d’administration de ratifier les résultats.
Dans l’affaire AÉCSUM, Tina Silverstein et Matthew Meland de Fishman Flanz Meland Paquin s.e.n.c.r.l. ont conclu un accord provisoire en juillet dernier au nom de l’étudiant-plaignant de cycle supérieur. L’accord garantissait que l’AÉCSUM s’abstiendrait de mettre en œuvre les motions pendant la durée du litige. McGill, pour sa part, a déclaré que les motions étaient « caduc » et « contraires à l’objectif [de l’AÉCSUM] ». L’université s’est en outre engagée à sanctionner l’AÉCSUM si elle les mettait en œuvre.
Au cours de l’été, après que l’AÉCSUM n’ait pas abordé le sujet de la motion contestée, McGill a notifié l’AÉCSUM que la poursuite des motions mettait l’association en défaut par rapport Memorandum of Agreement (MoA) avec l’institution. L’AÉCSUM ne peut fonctionner sans ce contrat, car celui-ci lui permet de recevoir des fonds de l’université.
Grâce aux efforts continus de B’nai Brith au nom de l’étudiant-plaignant de cycle supérieur, l’AÉCSUM a finalement annulé les motions anti-israéliennes.
« C’est une victoire pour les étudiants juifs de McGill et pour l’ensemble de la communauté universitaire », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada. « Nous ne resterons pas inactifs et ne permettrons pas aux associations étudiantes de faire de la discrimination contre leurs propres membres. »