B’nai Brith condamne un événement mettant en vedette un dirigeant du FPLP à l’Université de Toronto

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Shadi Shurafa est un terroriste condamné du FPLP (Source : Samidoun.net)

28 janvier 2025

TORONTO – B’nai Brith Canada a exhorté l’Université de Toronto à empêcher un terroriste condamné de participer virtuellement à un événement étudiant prévu jeudi.

L’Association des étudiants musulmans de l’université (AEMU), reconnue comme groupe étudiant, la « Coalition Watermelon » et un groupe appelé « Solidarité avec la Palestine de l’Université de Toronto » organisent l’événement, prévu pour le 30 janvier. Il mettra en vedette Shadi Shurafa, un terroriste condamné, libéré en 2022 après avoir purgé une peine de dix ans en Israël pour avoir participé à un complot déjoué visant à bombarder un bus à Jérusalem pendant la Seconde Intifada.

« En offrant une tribune à un terroriste condamné et non repenti, membre d’une organisation terroriste reconnue, l’AEMU a enfreint [les politiques de l’Université de Toronto], créant un environnement hostile pour les étudiants juifs et israéliens et sapant les valeurs de sécurité et d’inclusivité », a écrit B’nai Brith dans une lettre adressée au président de l’université, Meric Gertler. « Cet événement est une tentative flagrante de légitimer et de banaliser le terrorisme. »

Shurafa a admis être membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), inscrit par le Canada comme entité terroriste. Le FPLP est également reconnu comme organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et le Japon.

« Il n’y a aucune valeur académique à organiser une interview avec un terroriste avéré dans un cadre non clinique », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer chez B’nai Brith Canada. « Ce serait répréhensible et contraire aux politiques de l’Université de Toronto que l’administration permette à une organisation étudiante accréditée de diffuser la propagande éhontée de Shurafa. La liberté académique et la liberté d’expression ne doivent pas être utilisées pour justifier l’endoctrinement des étudiants et la mise en danger de la sécurité et du bien-être de la communauté universitaire. »