À qui de droit,

Objet: Interdiction des rassemblements haineux de la Journée d’Al-Quds dans votre ville

Nous vous écrivons pour demander instamment à votre conseil municipal d’interdire toutes les manifestations organisées dans votre ville à l’occasion de la Journée d’Al-Quds, une fête de la haine anti-israélienne et antisémite popularisée pour la première fois par l’ayatollah iranien Khomeini en 1979. Sous l’impulsion de l’ayatollah, la fête annuelle de la haine s’est depuis répandue dans le monde entier, y compris au Canada. Chaque année, les manifestations canadiennes de la Journée d’Al-Quds se caractérisent par des démonstrations extrêmes d’incitation anti-israélienne, anti-juive et anti-occidentale.

Outre l’incitation à l’antisémitisme et la promotion de la haine anti-israélienne, cette journée de la haine est une expression de l’expansion de l’influence mondiale du régime de la République islamique. Le régime exploite ses partisans, sous couvert de soutien au peuple palestinien, pour intimider ses détracteurs et semer la division et le chaos dans les démocraties occidentales.

Les orateurs des manifestations de la Journée d’Al-Quds glorifient régulièrement les entités terroristes désignées, célèbrent les actions de leurs membres et scandent des slogans génocidaires prônant la destruction d’Israël et l’effacement de son peuple. En 2023, à Toronto, Khaled Barakat, membre éminent du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), que le gouvernement considère comme une organisation terroriste, a même prononcé un discours.

Depuis les attaques terroristes brutales menées par le Hamas le 7 octobre contre Israël, les municipalités canadiennes ont déjà connu des manifestations hebdomadaires et des menaces à l’ordre public. Cette situation a poussé les forces de l’ordre de tout le pays à leurs limites et a contribué à des niveaux d’antisémitisme sans précédent. Dans certains cas, le climat de quasi-anarchie qui prévaut a enhardi les mauvais acteurs à attaquer physiquement la police, à menacer de violence et à se livrer à d’autres formes de troubles de l’ordre public.

Depuis des années, B’nai Brith Canada tire la sonnette d’alarme au sujet de la Journée d’Al-Quds, mais les événements perturbateurs se sont déroulés, en grande partie sans relâche, dans tout le pays. 

Cependant, cette année, alors que notre pays est confronté à des niveaux intolérables d’incitation et à un risque accru de voir la fête de la haine annuelle dégénérer en troubles civiques, nous vous implorons de prendre des mesures proactives pour empêcher la tenue de ces manifestations non canadiennes cette année. En agissant de la sorte, surtout si l’on considère que la Journée d’Al-Quds risque d’exacerber les tensions existantes et d’attiser la haine, on met en péril le caractère sacré et la sécurité de sa communauté.

Je suis convaincu qu’en tant que partie prenante essentielle de votre communauté, vous n’approuvez pas la prolifération de l’influence insidieuse de la République islamique d’Iran dans les rues canadiennes et sa tentative de saper la morale et les valeurs de notre société. Par conséquent, avant le 5 avril, je suis convaincu que vous prendrez les mesures appropriées pour protéger vos résidents des radicaux qui cherchent à compromettre notre pays en interdisant la fête de la haine de la Journée d’Al-Quds.

Sincèrement u