B’nai Brith Canada met en garde la ville de Montréal, la province de Québec et les universités

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Vandalisme à l’Université Concordia lundi soir (Clash MTL sur Instagram)

2 octobre 2024

MONTRÉAL – B’nai Brith Canada a averti les administrateurs d’université et les dirigeants politiques de Montréal qu’il les tiendra responsables si des mesures insuffisantes sont prises pour prévenir l’escalade de l’extrémisme antisémite lors des rassemblements prévus pour célébrer le premier anniversaire des attaques terroristes brutales du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.

« B’nai Brith ne tolérera pas que des radicaux fassent la promotion de la haine et mettent en danger le bien-être de notre communauté », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et de la défense de B’nai Brith Canada. « Montréal, ses universités et ses forces de police ont été mises en garde.

D’importantes manifestations et des grèves étudiantes la semaine prochaine ont déjà été annoncées sur les médias sociaux. L’un des groupes concernés est le mouvement autoproclamé « Solidarité pour l’honneur et la résistance palestiniens » (SPHR), qui a des chapitres à l’Université McGill et à l’Université Concordia. Une déclaration publiée le 28 septembre (depuis supprimée) sur l’Instagram de l’organisation incite les étudiants à « commémorer la brèche historique du mur frontalier colonial et une année de résistance héroïque de la Palestine ». Les images associées au message montrent des terroristes du Hamas détruisant des chars israéliens et franchissant la barrière de sécurité de Gaza le 7 octobre 2023.

L’accréditation du SPHR a récemment été révoquée par la Société des étudiants de l’Université McGill (SSMU) après des années de plaidoyer de B’nai Brith.

« Ces manifestations prévues sont clairement destinées à célébrer les actions répugnantes du Hamas – une organisation terroriste désignée par le Canada », affirme B’nai Brith dans sa lettre, adressée aux mairesses de Montréal et de Westmount, aux présidents de McGill et de Concordia, au chef de la police de Montréal et à François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec. « Le jour où les juifs du monde entier et de Montréal pleureront les victimes et les otages des atrocités commises par le Hamas, il est répréhensible que des Montréalais prévoient de les célébrer ouvertement, bruyamment et publiquement.

« Cela dépasse sans équivoque les limites d’un comportement acceptable au Canada et va à l’encontre des valeurs québécoises et canadiennes. »

L’avis officiel de B’nai Brith survient seulement deux jours après que des manifestants aient déclenché une émeute sur le campus de Concordia, au centre-ville, lançant des cocktails Molotov sur la police et vandalisant des parties du Hall Building. La police a procédé à plusieurs arrestations en rapport avec l’incident.

« Il est insensé qu’après une année d’anarchie dans les rues de Montréal, nous ne puissions toujours pas faire confiance à nos dirigeants pour contrôler des radicaux qui célèbrent ouvertement les actes de terrorisme », a déclaré Henry Topas, directeur régional de B’nai Brith Canada pour le Québec. « Nous appelons les autorités à assurer la protection de la communauté juive et à arrêter les individus qui enfreignent nos lois en incitant à la violence et en propageant la haine. »