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1 août 2024
VANCOUVER – Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a accordé à B’nai Brith Canada le statut d’intervenant dans l’effort juridique de l’Université de l’île de Vancouver (VIU) pour déloger un campement anti-Israël sur sa propriété.
Outre B’nai Brith Canada, les autres intervenants sont les suivants :
- L’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique ;
- La Fédération des étudiants de la Colombie-Britannique ;
- Avocats canadiens pour les droits de l’homme internationaux ;
- Le Centre pour la liberté d’expression ;
- Voix juives indépendantes Canada ;
- Le Réseau d’enseignants juifs, avec l’Ordre du peuple juif unifié ;
- Le Conseil national des musulmans canadiens, avec l’Association des avocats canadiens arabes.
Les tensions ont rapidement escaladé sur le campus depuis le début du campement le 1er mai 2024, dans l’institution située à Nanaimo, en Colombie-Britannique. Des slogans et des symboles associés à des entités terroristes répertoriées comme le Hamas ont été trouvés sur le site, et certaines affiches appellent à la violence.
« Le campement à VIU est le dernier restant en Colombie-Britannique et doit être dispersé », a déclaré Aron Csaplaros, directeur régional de la Colombie-Britannique pour B’nai Brith Canada. « De telles démonstrations de haine sont une attaque existentielle contre les communautés du campus. »
VIU a déclaré dans un communiqué qu’elle avait déposé sa plainte après que les manifestants aient ignoré un avis de violation de domicile émis le 11 juillet. L’université a noté une décision du 2 juillet d’un tribunal de l’Ontario de donner suite à une demande similaire de l’Université de Toronto. Le jugement dans cette affaire, dans laquelle B’nai Brith était également intervenu, avait permis à la police de mettre fin au campement illégal sur le campus de l’Université.
« Nous espérons qu’un jugement de la cour permettra de résoudre rapidement cette saga délétère », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer pour B’nai Brith Canada. « Nous visons à aider la cour à équilibrer les droits quasi-constitutionnels des personnes touchées par le campement avec les droits constitutionnels présumés des participants au campement. »