B’nai Brith Canada présente une déclaration d’impact sur la communauté à l’occasion de la condamnation d’un antisémite de Brantford

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Leslie Bory (The Brantford Expositor)

10 mars 2025

BRANTFORD, ONT. – B’nai Brith Canada plaide en faveur d’une réforme du Code criminel à la suite de la condamnation d’un extrémiste antijuif notoire par la Cour supérieure de l’Ontario.

Nos préoccupations découlent du cas de Leslie Bory, 55 ans, un théoricien du complot antisémite, qu’un jury a reconnu coupable en janvier de promouvoir la haine, de préconiser le génocide, ainsi que de menacer des membres de la police et du gouvernement fédéral. Ancien candidat indépendant à des fonctions politiques, M. Bory s’en prend depuis des années aux Canadiens juifs. En 2022, il a demandé à ses partisans de « se soulever » contre la « domination de la minorité juive », qu’il tenait pour responsable des blocages liés à la pandémie de COVID-19. La police a arrêté Bory en février 2023 après qu’il a publié un enregistrement suggérant qu’il était armé et qu’il se préparait à se lancer dans une insurrection violente.

« B’nai Brith Canada remercie la police de Brantford pour son travail diligent qui a permis de traduire en justice cet incitateur à la haine », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et de la défense de B’nai Brith Canada, qui a remis à la Cour une déclaration soulignant l’impact des actions de Bory sur la communauté juive. « Nous sommes particulièrement heureux que les procureurs de la Couronne aient demandé la peine maximale combinée de sept ans pour ses crimes de promotion de la haine contre le peuple juif et d’incitation au génocide de ce dernier.

Malgré les efforts de la Couronne, le juge a imposé une peine de trois ans pour tous les chefs d’accusation. En conséquence, Bory est sorti libre de l’audience, après avoir été crédité de 36 mois pour son incarcération avant le procès.

« La peine est décevante – elle est bien inférieure à la peine maximale pour ces infractions », a déclaré M. Robertson. « Une peine plus lourde aurait un effet dissuasif plus important. Le Canada doit prendre des mesures pour faire en sorte que la peine minimale pour apologie du génocide soit suffisante, à titre dissuasif, et pour tenir pour responsables ceux qui appellent à l’éradication de leurs concitoyens de la société canadienne ».