La campagne de B’nai Brith Canada exhorte les villes à interdire la fête de la haine de la journée Al Quds en 2025

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Le 4 mars 2025

TORONTO – B’nai Brith Canada demande instamment aux principales municipalités du pays d’interdire la Journée Al-Quds, une manifestation annuelle de haine antijuive qui aura lieu le 28 mars 2025.

La Journée Al-Quds a été popularisée pour la première fois en 1979 par l’ayatollah Khomeini, alors chef suprême de la République islamique d’Iran. Avec ses thèmes antisémites distincts, la Journée de la haine incarne la haine obsessionnelle du régime à l’égard d’Israël, des Juifs et de la civilisation occidentale.

Depuis les années 1980, les partisans de la République islamique utilisent la Journée d’Al Qods pour radicaliser le public occidental. Ces dernières années, les grandes manifestations sont devenues monnaie courante dans des villes canadiennes telles que Toronto, Montréal, Calgary et Vancouver.

Elles ont tendance à mettre en scène des orateurs qui glorifient des groupes terroristes tels que le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

L’organisation Samidoun, basée à Vancouver, que le gouvernement fédéral a récemment déclarée entité terroriste, a toujours joué un rôle central dans les rassemblements de la Journée d’Al-Qods à travers le pays.

« Depuis des années, B’nai Brith Canada met en garde contre le fait que la Journée Al-Qods est un moyen d’incitation et d’antisémitisme », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada. « Depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023, qui ont contribué à une augmentation rapide des incidents antisémites au Canada, on a l’impression que c’est presque tous les jours la Journée d’Al-Qods. Il est consternant que cette dégoûtante journée de la haine soit encore tolérée dans ce pays. »

La ville de Toronto a déjà refusé, de façon inexplicable, de prendre des mesures pour suspendre la Journée Al-Quds. En réponse, B’nai Brith Canada lance une campagne de lettres pour demander aux maires de Toronto, Olivia Chow, de Montréal, Valérie Plante, de Calgary, Jyoti Gondek, et de Vancouver, Ken Sim, d’interdire la tenue de cette fête de la haine dans leurs villes respectives cette année.

« L’incapacité de nos dirigeants à réprimer cette fête de la haine, année après année, soulève la question de savoir si les valeurs canadiennes restent une priorité », a déclaré M. Robertson. « Depuis le 7 octobre 2023, le Canada a enfin commencé à prendre des mesures décisives contre l’influence iranienne en inscrivant le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et ses mandataires, comme les Houthis, sur la liste des groupes terroristes. Permettre la poursuite de la Journée d’Al Qods va à l’encontre de ces décisions et sape les efforts déployés pour contrer l’influence étrangère. »