13 septembre 2024
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi matin, B’nai Brith Canada a annoncé qu’il a élaboré une politique global destinée aux universités comme outil de référence pour lutter contre les niveaux sans précédent d’antisémitisme qui ont grimpé en flèche depuis les attaques terroristes du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.
La politique propose non seulement des mesures de protection contre l’antisémitisme, mais permet aux établissements d’enseignement supérieur d’adopter une « position proactive contre la désinformation et le révisionnisme historique », explique le document, intitulé la Politique pour lutter contre l’antisémitisme sur les campus de B’nai Brith (PLCAC). « Son adoption représenterait un engagement à défendre les valeurs de vérité, de justice et d’équité pour tous les membres de nos communautés universitaires. »
La stratégie, partagé avec toutes les universités du Canada, a été élaboré après que B’nai Brith a demandé aux établissements, lors de la préparation de l’année universitaire 2024-2025, comment ils prévoyaient de protéger les étudiants juifs cette année. La plupart des établissements ont répondu que les politiques et structures existantes contenaient déjà des garanties destinées à combattre le racisme et la haine et à protéger les étudiants contre ces phénomènes.
« Le problème est qu’il y a un manque de compréhension de ce que signifie l’antisémitisme », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada. « Les universités ont besoin d’une meilleure définition de l’antisémitisme pour améliorer leurs politiques de lutte contre la haine existantes et s’assurer que les personnes juives sont incluses dans les structures en vigueur. La PLCAC est censée remplir ce rôle en améliorant les politiques actuelles.
La PLCAC a déjà reçu l’appui de l’Union canadienne des étudiants juifs (CUJS), qui a été rétablie à la fin de l’année 2023 pour être la voix des étudiants universitaires juifs face à la montée de l’antisémitisme sur les campus à travers le pays.
B’nai Brith Canada espère voir l’adoption universelle de la PLCAC et son acceptation dans le langage courant au Canada.