24 mars 2025
SAINT-HYACINTHE, Qué. – Dans un triomphe des valeurs canadiennes, la Cour supérieure du Québec a tranché en faveur d’une municipalité qui luttait pour faire respecter une ordonnance enjoignant à un résident d’enlever les symboles nazis de sa propriété.
Selon le jugement de 29 pages, le défendeur, Yahyia Meddah, est reconnu coupable d’outrage au tribunal pour ne pas avoir respecté une ordonnance antérieure lui enjoignant de se conformer à la demande de la ville de Saint-Bernabe-Sud qui exigeait qu’il enlève les panneaux sur sa maison qui contiennent le Hakenkreuz nazi.
« Nous félicitons Saint-Bernabe-Sud d’avoir défendu ce qui est juste », a déclaré Henry Topas, directeur régional de B’nai Brith Canada pour le Québec et les provinces de l’Atlantique. « Cette décision souligne la nécessité d’adopter une loi pour lutter contre l’utilisation de symboles nazis, comme le Hakenkreuz, qui sont de plus en plus utilisés pour harceler les gens et répandre la haine.
Après que le Saint-Bernabe Sud a entamé des poursuites judiciaires contre Meddah plus tôt cette année, B’nai Brith Canada a lancé une pétition pour que le gouvernement du Canada interdise l’affichage public de l’iconographie nazie.
« L’interdiction de l’affichage public pervers de symboles nazis comme le Hakenkreuz est une mesure importante pour protéger les Canadiens juifs et défendre les valeurs canadiennes », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada. « Nos préoccupations sont partagées par de nombreux membres des communautés hindoue, bouddhiste et jaïne, qui se sont récemment joints à notre appel au gouvernement fédéral pour qu’il prenne des mesures afin de limiter l’utilisation du Hakenkreuz, qui est une insulte à leur Swastika sacrée, un symbole de paix. »